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Ce blog a été crée comme complément à votre visite au Musée Jean Aicard Paulin Bertrand. Lors de cette visite, vous n'aurez pas accès à toute la collection du musée, riche de plus de 3000 pièces et 6000 ouvrages. Ainsi, pour compléter et enrichir votre visite, nous vous donnons accès, grâce à ces quelques pages, à plus d'informations sur ce lieu, ses collections et également sur la vie et l'œuvre de Jean Aicard. Alors bonne visite virtuelle et à très bientôt à la villa Les Lauriers Roses, et revenez régulièrement pour consulter les nouvelles pages.. Jean Pascal Faucher Responsable du MAB M usée Jean A icard - Paulin B ertrand   Crédits photos: © photo Laurent Perrier 

La Légende du Cœur

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  Lorsque Jean Aicard adapte le célèbre Othello de Shakespeare, il est plus que prévisible que le rôle de Désdémone reviendra à la grande Sarah Bernhardt. Curieusement il n’en fut rien, et pendant de longues années, les relations entre Jean Aicard et l’iconique tragédienne seront entachées de cette mésaventure. L’auteur et l’actrice entretiendront une relation tumultueuse, mélange de caprices, d’admiration, d’amour et de respect mutuels.   En juillet 1903, au théâtre antique d’Orange, a lieu la création de la pièce de Jean Aicard, « La Légende du Cœur », avec dans le rôle de Cabestaing, jeune troubadour : Sarah Bernhardt. Un rôle pour faire la paix et même la recevoir aux Lauriers Roses à La Garde.     Cette tragédie racon te l’histoire d’un jeune troubadour assassiné par son seigneur, persuadé qu’il entretient une relation avec son épouse. Il fait alors arracher le cœur du jeune homme et le fait manger à son épouse, qui se tue sur le corps du jeune homme. L’amour pla

La « méthode » Jean Aicard

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  Dans son bureau, où l’écrivain rédigea une grande partie de son œuvre, on trouve une multitude de livres annotés qui témoignent de son travail minutieux et acharné. Revenant sans cesse sur ses manuscrits, il ne semble jamais satisfait, et inlassablement, il rature et corrige. Ses carnets de croquis montrent également la minutie avec laquelle il décrit tout ce qu’il rencontre dans le massif des Maures et dans les villages environnants -minutie que l’on retrouve ensuite sous sa plume en lisant son plus célèbre roman « Maurin des Maures » .

La villa "Les Lauriers Roses"

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  La villa « les Lauriers Roses » appartenait à la demi sœur de Jean Aicard, Jacqueline Lonclas. Il fait sa connaissance en 1866, et dès lors, un lien très fort les unirent. Il s’installa dans cette villa ou il écrivit une grande partie de son œuvre. Il ne la quitta qu’en 1919, pour s’installer à Solliès Ville.   Le parc fait partie intégrante du domaine. Jean Aicard le voulait sauvage et méditerranéen. Pas question de massif bien ordonnés. Le XIXème siècle consacre d'ailleurs le jardin paysager, mettant en scène des tracés irréguliers, afin de produire les effets d'un paysage naturel.   De nombreuses statues et céramiques ornaient les allées. Le bassin qui s'y trouve faisait la fierté de Jean Aicard qui y "planta" des nénuphars, papyrus et lotus.   La légende raconte que des nymphes légèrement vêtues sortaient de ce bassin pour divertir les invités des grandes soirées estivales.

L'ATRIUM ou Jardin d'hiver

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  L’ATRIUM Appelée ainsi, en référence à l’Antiquité, chère à Jean Aicard, ce jardin d’hiver est une pièce forte en vogue dans les demeures du  XIX° siècle, pour y accueillir des collections de plantes d'intérieur. Elle sert aussi pour le thé ou des réceptions plus intimes. Elle donne généralement sur le jardin ou sur le parc. Aux Lauriers Roses, elle servait également de «salle d’attente» avant d’être conduit dans le bureau de l’écrivain situé juste au-dessus. Les visiteurs pouvaient se régaler de la poésie du maître des lieux, peinte sur les murs, ainsi que des vers de son ami Sully Prudhomme, premier prix Nobel de littérature en 1901.   On trouve également au-dessus des fenêtres, des dessins qui racontent et définissent   Jean Aicard: la cigale, le soleil et le blé pour l’homme provençal, les livres, la lyre et le masque de la comédie, pour son œuvre littéraire.

Le bureau de Jean Aicard

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  Dans ce bureau, Jean Aicard a écrit une grande partie de son œuvre, dont Maurin des Maures, Gaspard de Besse ou les célèbres Poèmes de Provence.  Vue sur le parc, silence troublé uniquement par le chant des cigales, toutes les conditions étaient réunies pour trouver l'inspiration. Des bustes, des photos et des portraits ornent les murs: Jean Aicard académicien, de Joseph Félix Bouchor, peintre des armées pendant la guerre 14-18,et fusain de Félix Régamey, qui partit avec Emile Guimet au Japon et rapporta de nombreuses illustrations qui inspirèrent le "Japonisme". Une grande partie de son œuvre se trouve dans la bibliothèque

La bibliothéque

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Riche de plus de 6000 ouvrages, la bibliothèque montre l'éclectisme dont Jean Aicard faisait preuve dans ses lectures: théâtres, romans, poésies, ouvrages d'explorations, scientifiques.... On y trouve également de nombreux livres dédicacés par des auteurs connus et inconnus mais qui témoignent tous de l'affection qu'ils lui portaient: Loti, Rostand, Nadar, Daudet Mistral, Deschanel, Paul Bourget, Henry Bordeaux.... sont parmi bien d' autres présents dans cette bibliothèque  

Jacqueline, la demi sœur chérie du poète

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 Jacqueline Lonclas, née André (1839-1915) En 1866, Jean Aicard fait la connaissance de sa demi sœur Jacqueline Lonclas : veuve, elle vit à La Garde, dans la villa « Les Lauriers » avec son père.   Un lien fort va unir le poète à cette sœur, lui qui n’a plus de famille. Jacqueline, elle, soutiendra l’écrivain dans sa création et l’accompagnera dans ses nombreux déplacements.     Tout au long de sa vie, il lui adresse de nombreuses dédicaces et des billets tendres, témoignages du lien très fort qui les unissait.   A chaque fois on remarque à quel point Jean Aicard savait se montrer reconnaissant de tout ce que Jacqueline lui avait apporté : une aide matérielle certes, mais aussi une grande affection et une immense admiration qui aideront le jeune poète à devenir Jean Aicard.   Je t'ai quittée, hélas ! et moi tout m'a quitté. Le ciel bleu, le soleil, le pays t'est resté, Et le foyer te parle, et l'arbre te console; Et si tu dis mon nom, mon chien à ta pa

La chambre

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  Initialement chambre de Jacqueline Lonclas, demi sœur de Jean Aicard, elle fut ensuite celle de Julia Pilore, femme du peintre Paulin Bertrand. Cette critique d'art et écrivaine, vivra jusqu'en 1960 dans cette maison, qui lui fut léguée par Jean Aicard, et la donnera par testament à la ville de Toulon. Au XIXème siècle, les maisons possèdent ce genre de pièce qui peut servir à tout: chambre à coucher, bureau, lieu de réception, de jeu...: on appelle cela un appartement, "pièce où l'on a ses habitudes" (dictionnaire Le Robert) On y trouve une collection de carnets de bal, de flacons de sel et autres accessoires de la vie quotidienne. Le cabinet de toilette témoigne des usages de l'époque: l'eau courante n'arrivera que dans les année trente. Au mur, les portraits des compagnons de l'écrivain témoignent de l'affection de celui ci pour ses chiens, à qui il dédiera les quelques vers écrits sur les tableaux.

La cuisine

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Lieux référence de la gastronomie provençale, avec sa pile (évier creusé dans le marbre ou dans la pierre de Cassis) et son potager. Cet appareil de cuisson ancestral, en maçonnerie servait à faire cuire les potages, les daubes dans les marmites, grills ou poêles . La chaleur était fournie par les braises placées dans la partie basse du dispositif. On y trouve également le four à pain, encastré dans le mur. Fermons les yeux et imaginons les odeurs de cuisine inondant la maison jusqu'à la terrasse, ou attendaient les convives, un verre de rosé des vignes , alors existantes tout autour de la propriété.  

Le salon

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Pièce conviviale d'après repas, où l'on écoutait les récits des voyages, d'expéditions mais aussi les musiciens, chanteurs... La banquette, dans le style nord africain, a pu accueillir un Pierre Loti en provenance d'Istanbul. C'est pièce est surtout typique de la région: la Radassière dans la maison provençale est spécialement conçue pour se reposer pendant les heures chaudes de la journée: on y fait la sieste sur le radassier, flanqué de coussins. Ce nom vient du Provençal "Radasso": flâner, se trainer, paresser. Objet Chinois, Cambodgiens, Africains, Grecs, Turcs se côtoient sous l'œil des tableaux de Paulin Bertrand. Enfin, le piano Pleyel aurait connu Jules Massenet venu en voisin de St Raphaël et entendu  Félix Mayol venir répéter les chansons écrites par Jean Aicard pour les poilus de la première guerre mondiale.  
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  Grenouille,  1897 Céramique et glaçure 31x50x65 cm Musée Jean Aicard-Paulin Bertrand Inv.: 2012.0.19 Clément Massier (1844, Vallauris – 1917, Golfe Juan), est issu d’une dynastie de potiers installée à Vallauris dès le début du XVIII e  siècle. Il est formé dans l’atelier paternel par un ma î tre potier italien, Gaetano Gandolfi, initiateur de plusieurs techniques faïencières  dans le domaine de l’émaillage, qui feront bientôt la renommée de la Maison Massier. Dans ce sens, la poterie utilitaire sera progressivement associée à une création artistique plus originale. Associé à son frère  et  considéré comme le fondateur de l’industrie céramique moderne de Vallauris à la fin du XIX e  siècle, Clément Massier obtiendra rapidement une gloire internationale. En 1883, son installation à Golfe Juan, sur la route qui relie Monaco, Nice et Cannes, permet à Massier d’atteindre une clientèle de touristes fortunés et de bénéficier de la proximité du chemin de fer
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(PARIS 1853- ID.1937) Joseph Félix Bouchor Jean Aicard en académicien ,  1910 Huile sur toile, 50X70cm, Inv. 983-3-38 Musée Jean-Aicard Paulin Bertrand – dépôt du Musée d’Art de Toulon Joseph- F élix Bouchor est é l è ve  à  l'école des beaux-arts de Paris. Il expose dés 1878 au Salon des artistes fran ç ais. Il est médaillé aux expositions universelles de 1889 et 1900.  Trop âgé pour s’engager lors de la Première Guerre Mondiale, il est nommé peintre officiel du musée de l’Armée.  Il est alors missionné pour rapporter des vues des champs de bataille. Il réalise également les portraits des généraux  français.  Il est ainsi considéré comme l’un des premiers auteurs d’œuvres picturales traitant du conflit, qui entreront par la suite au musée de l ’Arm é e .  Il effectue aussi de longs séjours en Egypte, en Algérie et au Maroc. A Paris, il accompagne son frère, le poète Michel Bouchor, dans les cercles artistiques et intellectuels.  Il se lie a
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Cigale aux ailes ouvertes Dernier quart du XIX e siècle Inv. : 2012.0.121 Musée Jean Aicard - Paulin Bertrand Villa les Lauriers roses Cette cigale aurait été offerte à Jean Aicard par Frédéric Mistral. Curieusement, on a souvent voulu opposer les deux grands poètes. Pourtant, une même passion les unissait : la Provence. Depuis leur première rencontre les choses étaient claires : Jean Aicard expliqua à Mistral  que s ’ il avait choisi de ne pas rejoindre le mouvement félibréen *, et de n ’ écrire qu ’ en langue française, c ’ est parce qu'il voulait décrire la vie, les gens et les mœurs de son pays natal afin de le faire connaître au plus grand nombre de ses concitoyens. Et Mistral comprend ses motivations, lui qui publie ses principales oeuvres en édition bilingue  provenc ̧ al-franc ̧ ais,  (et pourquoi ce choix, sinon pour être lu de tous les Français). De là , se dé ́veloppera une grande amitié́ et, l’auteur de  Mireille  rendra plusieurs v
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Carte de Membre de la Société des gens de lettres Circa 1895 - 1896 Cuir, carton, photographie 11cmx7cmX2cm Musée Jean Aicard – Paulin Bertrand Inv. : 2012.0.119 La Société des Gens de Lettres est fondée par Louis Desnoyers, directeur du journal  Le Siècle , le 31 janvier 1837, avec le soutien d’Honoré de Balzac. Après plusieurs réunions, les écrivains peuvent tenir le 16 avril 1838 leur première assemblée générale. Parmi ces quatre-vingt-cinq  gens de lettres , on retrouve Balzac, Victor Hugo, George Sand, Théophile Gautier ou Alexandre Dumas, toute la jeune garde de la littérature française. Ils élisent François Villemain comme premier président. La société a alors deux objectifs : la défense des intérêts moraux et matériels de ses membres et le secours aux écrivains nécessiteux. Pour cela, elle dispose des sommes qu’elle prélève comme droits de reproduction dans les journaux. Par son adhésion, chaque auteur abandonne en effet ses droits à la Société, qui joue